50 ans entre parents

Du 25 au 27 octobre 2024, le Congrès des parents de l'ASPEDA se tiendra à Fiesch, en Haut-Valais. Sous le slogan « 50 ans entre parents ».

Les familles sont ivités à arriver dès le vendredi pour profiter de plus de temps d'échanges.

 

Le programme et toutes les informations importantes sur www.aspeda-congres.ch.

 

Publié le 12 septembre 2024

L’implantation

Quelles sont les indications?

L’implant cochléaire est indiqué lorsque les appareils auditifs conventionnels ne suffisent plus pour améliorer l’audition. C’est le cas pour plus de 90 % des enfants ou des adultes présentant une surdité sévère à profonde. 

Il est possible de recevoir ce dispositif dès la première année de vie. Et il n’y a pas de limite d’âge supérieure pour cette intervention. 

Selon les cas, un IC peut aussi être indiqué en cas de surdité unilatérale (une seule oreille).

En quoi consiste le bilan pré-implantation?

Ce bilan a deux objectifs : confirmer le diagnostic de surdité et s’assurer que la ou le patient ne peut pas bénéficier d’un appareil auditif classique. Ce bilan est réalisé au CURIC. Il comprend plusieurs rendez-vous:

  • consultation médicale 
  • imagerie médicale pour vérifier si l’anatomie de l’oreille permet une implantation cochléaire 
  • tests de l’audition (audiométrie) test de l’activité électrique des voies nerveuses auditives de l’oreille et du cerveau (dans le jargon médical on parle des potentiels évoqués auditifs – PEA) 
  • tests de reconnaissance des sons du langage 
  • bilan de la fonction vestibulaire (la partie de l’oreille interne qui contrôle l’équilibre) 
  • bilan logopédique 
  • discussion avec une ou un médecin ou psychologue autour de la motivation et des attentes des patientes et patients
  • explication technique du fonctionnement de l’IC et choix du modèle de l’implant avec un ou une ingénieure spécialisée

Au terme du bilan, l’équipe pluridisciplinaire confirme ou non l’indication d’une implantation cochléaire. La décision finale est prise conjointement avec la ou le patient ou ses parents.

Que se passe-t-il avant l’opération?

La pose de l’implant cochléaire est réalisée sous anesthésie générale (exceptionnellement en anesthésie locale). La première étape avant l’intervention est donc la consultation avec une ou un anesthésiste. Il ou elle vous explique les risques liés à l’anesthésie générale. De votre côté, vous l’informez de vos éventuelles maladies ou allergies. 

Au plus tard 10 jours avant votre hospitalisation, et en accord avec votre médecin traitant ou traitante et votre médecin ORL, vous ou votre enfant devez cesser de prendre des médicaments agissant sur la fluidité du sang ou contenant de l’acide acétyl-salicylique ( (Aspirine®, Plavix®, Sintrom®, etc.).

+ INFO : Des examens complémentaires peuvent être demandés selon les cas.

À quoi devez-vous penser avant l’hospitalisation?

La veille et le matin de l’intervention, il est indispensable de se doucher (cheveux inclus) avec du savon désinfectant, de bien se rincer et se sécher. Il faut être à jeun, conformément aux instructions de l’anesthésiste. 

L’hospitalisation a lieu le jour même de l’intervention sauf exception médicale. Amenez la liste de vos médicaments ou celle de votre enfant. Pour votre confort ou celui de votre enfant, munissez-vous de vêtements confortables.

Comment se déroule l’intervention?

Le ou la chirurgienne procède par une incision derrière l’oreille afin de mettre en place l’implant. Les électrodes de stimulation sont ensuite insérées dans la cochlée. Des ingénieures ou ingénieurs spécialisés du CURIC contrôlent constamment le bon déroulement technique de l’implantation. 

L’opération dure environ deux heures. 

Chez les enfants, une radiographie de contrôle est réalisée en salle d’opération, avant le réveil, afin de vérifier l’insertion du faisceau d’électrodes. Chez les adultes, celle-ci a lieu quelques jours après l’intervention.

implants cochléaires
Chirurgie de l’implant cochléaire, Dr Nils Guinand. Photo: Gregorio/PHOVEA 

 


Les mesures techniques effectuées en salle d’opération. Photo: Gregorio/PHOVEA 

Que se passe-t-il après l’intervention?

Après une surveillance en salle de réveil, l’équipe vous transfert dans votre chambre. Durant les premières 24 heures après l’opération, vous portez un bandage légèrement compressif autour de la tête. Une ou un infirmier évalue régulièrement le niveau de la douleur postopératoire. Celle-ci peut être continue, pulsée ou se présenter sous forme de légères décharges électriques. Elle peut durer une semaine à dix jours. L’infirmier ou l’infirmière ajuste le traitement antalgique et médical en conséquence. 

Une légère collation est possible le jour même de l’intervention. Le lendemain, la ou le chirurgien effectue un contrôle de la plaie.

Quand choisissez-vous la couleur de votre appareil?

Avant la sortie de l’hôpital, la ou l’ingénieur vous présente la partie externe de l’appareil et vous propose de choisir une couleur. Le premier réglage du processeur vocal a lieu environ trois semaines après l’intervention.

Combien de temps dure l’hospitalisation?

En général, vous pouvez quitter l’hôpital après une nuit d’observation. L’équipe soignante vous communique les consignes à suivre. La cicatrice doit être protégée par un pansement. En principe, elle ne nécessite pas de soin particulier. Évitez toutefois de mettre la tête dans l’eau ou sous la douche.

À votre sortie, l’équipe soignante vous remet les éléments suivants:

  • un certificat médical
  • une ordonnance
  • un avis de sortie
  • un rendez-vous pour un premier contrôle avec la ou le chirurgien.

Un rapport médical est envoyé à votre médecin traitant ou traitante. 

Évitez les activités physiques intenses jusqu’au premier contrôle, qui a lieu environ deux semaines après l’intervention. Vous recevez par courrier une convocation à un rendez-vous aux HUG pour le premier branchement.

Quand sont enlevés les points de suture?

Dix à 15 jours après l’intervention, vous ou votre enfant passez un contrôle postopératoire. Lors de ce rendez-vous, la ou le chirurgien enlève les points de suture et le pansement. Vous pouvez dès lors vous doucher.

Quelles sont les complications possibles?

La pose d’un implant cochléaire est une opération pratiquée fréquemment. Toutefois, comme tout acte chirurgical, elle comporte des risques de complications mineures (moins de 15% des cas) et en général temporaires. Par exemple: une infection, un hématome, des acouphènes (perception d’un son fantôme), des vertiges. En raison de la proximité du nerf facial, une paralysie temporaire de certains muscles du visage peut être observée dans de très rares cas. Elle est traitée par des soins appropriés. 

Des complications graves se produisent dans moins de 3 % des cas. Comme par exemple une paralysie du nerf facial (lésion du nerf pendant la chirurgie), une méningite ou autre infection causée par l’implant (moins de 1% des cas). Il existe aussi un faible risque de panne technique nécessitant un remplacement de l’implant après quelques années d’utilisation (moins de 3% des cas)

Quels signaux observer après l’implantation?

Il est important de contacter une ou un médecin du CURIC, si vous observez un ou plusieurs signaux suivants:

  • rougeur, gonflement ou écoulement au niveau ou autour de la cicatrice
  • douleur nouvelle ou qui devient plus intense au niveau de l’oreille ou derrière l’oreille 
  • écoulement de l’oreille 
  • asymétrie de la mobilité du visage (sourire ou difficulté à fermer un œil) 
  • fièvre, vertiges ou maux de tête inhabituels.

Des troubles du goût peuvent survenir après l’intervention. Souvent, du côté de la langue qui correspond à celui de l’opération. Ils ne constituent pas une urgence. En général transitoires, ils peuvent être rapportés à la ou au médecin lors du prochain contrôle.

50 ans entre parents

Du 25 au 27 octobre 2024, le Congrès des parents de l'ASPEDA se tiendra à Fiesch, en Haut-Valais. Sous le slogan « 50 ans entre parents ».

Les familles sont ivités à arriver dès le vendredi pour profiter de plus de temps d'échanges.

 

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Publié le 12 septembre 2024